Lexique

L’affaiblissement acoustique caractérise l’atténuation du bruit aérien apportée par un élément constructif, au travers de sa surface.
Cette performance peut être présentée sous la forme d’un indice d’affaiblissement acoustique pondéré couplé à deux termes d’adaptation : Rw (C ; Ctr), permettant de définir les indices RA = Rw + C et RA,tr = Rw + Ctr.

L’indicateur unique pondéré (Rw) est obtenu par comparaison des indices fréquentiels par rapport à une courbe de référence.
Les termes adaptatifs tiennent compte de la nature du bruit atténué : le terme C, renvoie à un bruit interne à un bâtiment (par analogie à un bruit rose), le terme Ctr à celui du trafic routier (par analogie à bruit route).

Grandeur calculée sur la base d’indicateurs mesurés (ou simulés) par bandes de tiers d’octave ou d’octave (mesures in situ) auxquels sont appliqués des pondérations fréquentielles par comparaison à des courbes de références adaptées à l’indicateur recherché. La valeur unique est extraite du résultat obtenu à 500 Hz.

L’aire d’absorption équivalente (AAE) représente la surface théorique que doit totaliser un élément parfaitement absorbant (coefficient d’absorption α = 1) pour présenter une performance d’absorption identique à celle des éléments réels considérés.

L’aire d’absorption équivalente d’un revêtement peut être définie en multipliant sa surface S par son coefficient d’absorption α : AAE = S × α.

Bruit existant dans une situation donnée durant l’intervalle de temps considéré. Il est composé par l’ensemble des bruits émis par toutes les sources proches et éloignées. On considère généralement le bruit ambiant comme étant la somme du bruit résiduel (ou bruit de fond) et du bruit particulier.

 

Bruit consistant en une ou plusieurs impulsions d’énergie acoustique, ayant chacune une durée inférieure à une seconde et séparées par des intervalles de temps de durée supérieure à 200 millisecondes.

 

Composante du bruit ambiant qui peut être identifiée spécifiquement et attribuée à une source déterminée. Il peut s’agir d’un bruit inhabituel, perçu dans un local ou dans l’environnement.

Bruit ambiant en l’absence de bruit particulier.

Un bruit rose possède une énergie équivalente sur chaque bande d’octave. Ce bruit est généralement utilisé dans les mesures de performances acoustiques intérieures des bâtiments.

Le bruit route est inspiré du bruit aérien émis par le trafic routier. Par rapport au bruit rose, son énergie est augmentée en basses fréquences.

Le coefficient d’absorption (α) caractérise la capacité d’un matériau à absorber l’énergie d’une onde sonore. Il s’agit du rapport entre l’énergie acoustique absorbée par ce matériau et l’énergie acoustique incidente à sa surface. La valeur de ce coefficient est comprise entre 0 (matériau totalement réfléchissant) et 1 (matériau totalement absorbant).

Elle peut se présenter sous la forme de l’indicateur unique pondéré αw.

La norme NF S 31‑010 définit l’émergence d’une composante tonale dans un spectre sonore non pondéré lorsque le niveau dans une bande de tiers d’octave dépasse d’au moins 5 dB le niveau moyen des deux bandes immédiatement inférieures et le niveau moyen de celles immédiatement supérieures, entre 400 Hz à 6 300 Hz. Cette valeur passe à 10 dB pour les bandes de tiers d’octave comprises entre 63 Hz et 315 Hz.

Dans un local de grande dimension, le niveau sonore réverbéré par l’ensemble des parois décroît en fonction de l’éloignement par rapport à la source du bruit. Cette décroissance est caractérisée par une atténuation en décibels (dB) lorsque l’on double la distance à la source (DL2).

Les indices statistiques représentent les niveaux sonores atteints ou dépassés pendant un pourcentage du temps de mesure considéré. Ils se notent sous la forme Lx, représentant le niveau sonore dépassé pendant x % du temps.

Ces valeurs permettent d’analyser la répartition du bruit dans le temps.

Par exemple, l’indice statistique L90 représente une composante stable et continue du niveau sonore, hors bruits perturbateurs, en écartant pour une grande partie les évènements sonores accidentels de courte durée, tels que des passages de véhicules à proximité du point de mesures, klaxons, aboiements, etc.

L’isolement aux bruits aériens caractérise l’atténuation du bruit aérien apportée par l’ensemble des parois d’un local vis-à-vis du bruit émis dans un autre local ou à l’extérieur.

Cette performance peut être présentée sous la forme d’un indice d’isolement brut Db (non corrigé) correspondant à la différence entre le bruit généré dans la zone d’émission (local ou extérieur) et celui reçu dans le local de réception.

Elle peut également être présentée sous la forme d’un indicateur unique pondéré couplé à deux termes d’adaptation : DnT,w (C ;Ctr) permettant de définir les indices DnT,A = DnT,w + C et DnT,A = DnT,w + Ctr.

L’indicateur unique pondéré (DnT,w) est obtenu par comparaison des indices fréquentiels par rapport à une courbe de référence.

Les termes adaptatifs tiennent compte de la nature du bruit atténué : le terme C, renvoie à un bruit interne à un bâtiment (par analogie à bruit rose), le terme Ctr à celui du trafic routier (par analogie à bruit route dans le cadre de l’étude de l’isolement apporté par l’enveloppe du bâtiment).

L’indicateur unique pondéré est corrigé en fonction du temps de réverbération du local de réception selon une valeur de référence.

L’isolement acoustique normalisé d’un élément Dn,e,w caractérise l’atténuation du bruit aérien apportée par un équipement de petite taille (de surface inférieure à 1 m2, tel qu’un coffre de volet roulant ou un élément de ventilation)

Cet indicateur unique pondéré peut être couplé à deux termes adaptatifs qui tiennent compte de la nature du bruit atténué : le terme C (par analogie à bruit rose), le terme Ctr à celui du trafic routier (par analogie à bruit route).

Le niveau de pression acoustique normalisé LnAT est un indicateur unique pondéré qui permet de caractériser le bruit généré par un équipement technique dans un local. Il est corrigé en fonction du temps de réverbération du local de réception selon une valeur de référence.

Le niveau de pression pondéré du bruit de choc standardisé L’nT,w est un indicateur unique pondéré qui permet de caractériser le bruit reçu dans une pièce lorsqu’il est généré par une machine à choc normalisée, au niveau du plancher bas d’un autre local (ou d’une zone extérieure). Il est corrigé en fonction du temps de réverbération du local de réception selon une valeur de référence.

un bruit fluctuant peut être caractérisé par un niveau de pression acoustique équivalent, noté Leq. Ce niveau représente la quantité moyenne énergétique correspondant à un niveau continu stable qui serait mesuré au cours de la période considérée.

Il peut s’exprimer en dB ou en dB(A), noté alors LAeq.

Le temps de réverbération TR exprime la durée nécessaire pour que le niveau de pression sonore émis par une source dans un local décroisse de 60 dB après extinction brusque de celle-ci. Il est exprimé en secondes.

Composante du bruit qui résulte de vibrations acoustiques émises et se propageant dans l’air (bruits de voix, etc.).

Ces vibrations « aériennes » peuvent également être en partie transmises à des éléments structurels qui vont alors véhiculer des vibrations dites « solidiennes ». Ces éléments pourront à leur tour céder de l’énergie vibratoire dans l’air en contact et propager du bruit jusqu’à un point de réception (transmission du bruit au travers une paroi par exemple).

Composante du bruit généré par une source en contact avec un élément structurel et entraînant sa mise en vibration (bruits de pas, claquement de porte, machine tournante, etc.).

Ces vibrations « solidiennes » se propage sur de grandes distances avec peu d’atténuation dans les structures rigides. Les éléments structurels en vibrations peuvent céder de l’énergie vibratoire dans l’air en contact et propager du bruit jusqu’à un point de réception par voie « aérienne » (rayonnement acoustique d’une paroi par exemple).